En parler, c'est mieux

La place des femmes dans l'espace public, voilà un sujet qui nous touche toutes et tous. C'est une réalité où la vigilance permanente face au harcèlement de rue et à l'Insécurité est monnaie courante, souvent exacerbée par un certain contrôle social. Comment pouvons-nous, ensemble, œuvrer à une véritable reconquête de nos villes ? Femmes : la liberté urbaine, un combat quotidien La première barrière à la liberté des femmes dans l'espace public se dresse souvent avant même de franchir le seuil de la maison. Le choix de la tenue vestimentaire devient un acte stratégique, dicté non par le goût personnel, mais par la peur. Combien de fois as-tu, ou une femme que tu connais, mis de côté cette jupe trop provocatrice, cette robe courte, ce jean moulant, ce « crop top » trop audacieux ou ce haut transparent avec un décolleté, par crainte d'être harcelée, jugée ou pire ? C'est une forme de discrimination silencieuse, un renoncement à l'expression de sa personnal...

La solitude se décline en deux visages : celle que l’on subit, source de souffrance, et celle que l’on choisit, espace de ressourcement personnel. Entre isolement émotionnel et bien-être intérieur, comment gérer ces réalités opposées ? Explorons comment la solitude choisie et le fait de vivre seul peuvent devenir des forces, tout en apprivoisant la douleur de la solitude subie.  Choisir de vivre seul : un acte de liberté ? Vivre seul n’est pas toujours synonyme d’isolement subi. Pour certains, la solitude choisie devient une nécessité après des épreuves traumatisantes, des trahisons ou un sentiment d’incompréhension persistante. Cette décision, loin d’être une fuite, traduit un besoin de préserver son équilibre personnel. En se retirant, on cherche à se reconstruire loin des relations toxiques , privilégiant la qualité des liens sociaux à leur quantité. La solitude choisie permet alors une introspection profonde, un dialogue avec soi-même pour renforcer sa santé mentale. ...

  As-tu déjà ressenti qu’une amitié te vide plus qu’elle ne t’apporte ? Les relations destructrices, souvent minimisées, peuvent pourtant impacter profondément la santé mentale. Entre dépendance affective, difficulté à poser des limites personnelles et peur de l’isolement, ces liens apparemment banals cachent parfois un poison lent. Mais comment identifier ces dynamiques et agir avant qu’elles ne deviennent ingérables ?     Amitiés toxiques et santé mentale, un lien invisible mais puissant Les relations nuisibles ne se révèlent pas toujours au premier regard. Comme des parasites, les amitiés toxiques s’installent en profitant de moments de vulnérabilité : après une rupture, un conflit familial ou une période de doute. L’ami·e toxique se présente alors comme un soutien, offrant écoute et réconfort. Mais peu à peu, les critiques voilées, les comparaisons ou les demandes excessives érodent l’estime de soi. La santé mentale devient un champ de bataille, avec des conséq...

Pourquoi le body count est-il devenu une obsession sociétale, particulièrement lorsqu'il s'agit des femmes ? Notre société actuelle semble définir la valeur d'une femme à travers ce chiffre, ignorant les complexités et les raisons qui se cachent derrière chaque relation intime. Est-ce une mesure juste et pertinente de la personne qu'elle est ? Le body count, une obsession sociétale chez les femmes Au delà du nombre de partenaires Le body count d'une femme peut être le résultat d'expériences variées, allant de relations motivées par l'amour, même non réciproque, à des situations beaucoup plus sombres comme les relations toxiques et les rapports contraints, voire le viol au sein d'un couple. Réduire une vie sexuelle à un simple chiffre occulte la dimension émotionnelle et les circonstances souvent douloureuses vécues par la femme. L'apparence et les jugements hâtifs De plus, le body count est trop souvent associé à la manière dont une femme choisit d...

Vous est-il déjà arrivé de douter de vos propres réussites malgré des preuves concrètes de vos compétences, vous demandant si vous n'étiez pas en train de tromper votre entourage ? C'est une question qui touche au cœur du syndrome de l'imposteur , une expérience psychologique complexe. Ce sentiment profond d'illégitimité et de peur d'être démasqué peut s'enraciner très tôt dans la vie d'une personne. Des racines familiales profondes et insidieuses L'émergence précoce du syndrome de l'imposteur trouve parfois son terreau fertile au sein même du cocon familial. Lorsqu'un enfant perçoit un traitement inégalitaire de la part de ses parents, des remarques désobligeantes répétées ou un sentiment constant d'exclusion, il peut intérioriser l'idée qu'il est fondamentalement différent et non désiré. Cette dynamique insidieuse nourrit un sentiment d'être de trop, un intrus occupant une place qui ne lui revient pas légitimement. Le syndrome...

Avoir un physique avantageux influence-t-il les relations amoureuses des femmes ? Comment les hommes perçoivent-ils celles qui correspondent à leurs idéaux de beauté ? Les femmes ou jeunes filles dotées de formes généreuses, d'une taille marquée et d'un visage attrayant, suscitent souvent un désir immédiat et intense. Malheureusement, cette attirance se limite fréquemment à une quête superficielle, où elles sont perçues comme des objets de désir éphémère plutôt que comme des partenaires potentielles pour une relation durable. Un corps désiré, une personnalité ignorée Une femme au physique dit parfait se retrouve souvent cataloguée comme étant facile, une perception erronée qui ne reflète en rien son désir profond d'une relation sérieuse et stable. Son aspiration à être aimée pour sa personnalité, son grand cœur, sa gentillesse et sa générosité est constamment éclipsée par la focalisation excessive sur son apparence. Moi qui suis souvent réduite à mon apparence, une expéri...

Pourquoi cette urgence ressentie par tant de jeunes femmes célibataires dans la vingtaine ? La pression sociétale, familiale et médiatique les pousse vers le mariage et la maternité, alimentant une peur de “manquer le coche". Les réseaux sociaux amplifient ce sentiment avec un flux constant de vies idéalisées : jeunes mamans épanouies, préparatifs de mariage, gender reveal, baby shower ou encore annonces de grossesse. L’angoisse de la vingtaine peut se manifester en un sentiment de mal-être et des crises Face à ces images omniprésentes, l'isolement et le doute s'installent. Des questions angoissantes émergent : vais-je finir seule ? Suis-je désirable ? Cette introspection , bien que douloureuse, révèle un décalage entre les attentes externes et le vécu individuel . Il est, selon moi, essentiel de reconnaître la diversité des parcours de vie et de déconstruire ces injonctions hâtives.

Qu'est-ce qui pèse le plus lourd dans nos vies : le regard que l'on porte sur notre propre singularité ou celui que les autres projettent sur nous ? La différence , souvent perçue à travers le prisme de l'apparence, révèle en réalité des racines bien plus profondes et insidieuses, façonnant nos expériences et nos interactions dès le plus jeune âge.   Les premières fractures invisibles   La différence ne se manifeste pas toujours par des traits visibles. Grandir au sein d'une famille où les nationalités divergent de la nôtre crée une distinction subtile mais puissante. Cette mosaïque identitaire , bien qu'enrichissante, peut engendrer un sentiment de décalage, une première fissure dans le sentiment d'appartenance, annonçant parfois des défis futurs dans la construction de son propre « chez-soi » identitaire. La diff érence se fait souvent ressentir  au sein d'une foule   Le sentiment d’être mis à part   L'environnement scolaire est souvent le pr...