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Articles

Comparaison sociale : le piège de la vingtaine qui nous fait douter

Hier soir, 22h30. Je scroll Instagram depuis 40 minutes. Une boule au ventre grandit à chaque story parfaite, chaque post lifestyle idéalisé. Cette fille en voyage à Bali, cette autre qui annonce sa promotion, cette jeune maman épanouie avec ses enfants parfaits... Et moi ? Moi, je suis dans mon lit, en chaussettes, à me demander ce que je fais de ma vie. Tu vois cette sensation quand tu déposes ton téléphone avec cette impression d'être passée à côté de tout ? Cette petite voix qui te murmure que tout le monde réussit mieux que toi ? Alors, on en parle vraiment de cette comparaison sociale qui nous bouffe de l'intérieur ? Parce qu'entre nous, c'est devenu notre poison quotidien. Aujourd'hui, je veux qu'on décortique ensemble cette spirale des réseaux sociaux toxiques qui transforme nos moments de détente en séances de torture mentale. Les r é seaux sociaux, de v éritables poisons  qui nous  bouffent de l'intérieur Les réseaux sociaux, dealers de dopam...

Cette phrase toxique qu'on balance à ceux qui craquent : “Tu n'as pas le droit de te plaindre”

Vous avez une famille, un toit, des études ? Alors fermez-la et encaissez en silence. Cette logique toxique qui hiérarchise la souffrance empoisonne des milliers de jeunes qui craquent dans l'indifférence générale.  Hier encore, je repensais à toutes les fois ou j’ai vu des mères balayer la dépression de leur fille d'un revers de main : “Arrête ton cinéma, tu as tout pour être heureuse contrairement à d'autres”. Cette phrase, je l'ai entendue des dizaines de fois. Dans ma famille, chez mes amis, sur les réseaux. Cette sentence qui tombe comme un couperet et qui vous cloue le bec instantanément. Alors, on en parle VRAIMENT ? De cette hiérarchisation toxique de la souffrance qui transforme vos cris de détresse en caprices d'enfant gâté ? De cette violence psychologique déguisée en leçon de morale qui vous achève quand vous êtes déjà au plus mal ? Cette fois, je veux qu’on s'intéresse vraiment à cette phrase qui détruit plus qu'elle ne construit. Parce que votr...

Cyberharcèlement, l’invisible blessure derrière l'écran

Il y a quelques semaines, j’ai lu un article sur une jeune fille qui s’est suicidée. La raison ? Son ex qui la harcelait depuis des mois via tous les réseaux imaginables. Chaque notification était devenue un cauchemar, chaque « ding » de son téléphone la faisait sursauter. Et puis, il y a moi. Parce que soyons honnêtes : j'ai aussi été victime de cyberharcèlement. Bien qu'aujourd'hui j'en sois sortie - par mes propres moyens, sans psy, sans « meilleure amie » pour m'écouter et me conseiller - je peux vous dire que les séquelles sont belles et bien présentes. Anxiété accrue, nuits blanches interminables, cette peur viscérale de vérifier mes notifications ou même d'utiliser mon smartphone en cas de récidive. Parfois, je n'ose plus sortir marcher, de peur d’être retrouvée dans la vraie vie. Alors, on en parle VRAIMENT du cyberharcèlement ? Parce que derrière nos écrans, des gens crèvent littéralement de cette violence invisible que tout le monde minimise. ...