Il y a des moments où on sait. On sent. Une tension dans la poitrine, une pensée qui s’accroche, un malaise qui ne trouve pas encore les mots. On se dit : « Non, j’exagère. Ce n’est rien. » Et pourtant… quelque chose sonne faux. Quelque chose déraille dans la façon dont l’autre nous parle, nous répond, nous regarde. Le problème, c’est que toutes les manipulations ne ressemblent pas à des menaces, des cris, ou des grands gestes dramatiques. Certaines sont silencieuses. Invisibles. Appliquées sans projecteur, parfois même sans intention consciente. Et ce sont souvent celles-là qui nous abîment le plus. La manipulation ne commence pas toujours par une volonté de nuire. Elle commence souvent par un décalage : entre ce que l’autre dit et ce que notre corps ressent. Alors comment comprendre ce qui se joue ? Comment distinguer la manipulation consciente, volontarisée, de celle qui naît de blessures, de peur, ou d’habitudes relationnelles toxiques ? Et surtout… comme...
« Tu travailles trop. Tu parles trop. Tu veux trop bien faire. » Ces phrases, dites sur un ton léger, finissent par peser lourd. À force d’être jugée pour ce qu’elle est ou ce qu’elle fait, une personne finit par se demander si exister dérange. 😔 Quand « trop » devient un reproche permanent Tu as déjà remarqué comme certains ont toujours quelque chose à redire ? Tu effectues bien ton travail, on te dit que tu en fais trop. Tu prends du temps pour toi, on te dit que tu es égoïste. Tu aides tout le monde, on te reproche d’être envahissante. À la longue, ces reproches constants deviennent un fond sonore qui use. Un bruit mental qui s’invite dans chaque décision, chaque mot, chaque geste. Tu commences à douter : « Et si j’étais vraiment trop ? » Mais ce « trop » n’en dit pas plus sur toi que sur ceux qui le prononcent. Souvent, il parle de leurs limites, pas des tiennes. 🧠 Les blessures invisibles des mots répétés Les reproches r...